Carlos, les ravioli,…la newsletter de novembre

J’étais tranquillement en train de préchauffer le four en vue de gratiner mes ravioli — oui je mange des ravioli, et alors ? Kestuvafèr ? (et oui ça s’écrit sans « s » parce que : un raviolo ; des ravioli) — quand je pris conscience de la ritournelle qui se jouait dans ma tête et que je me retrouvai à fredonner de bon cœur en cuisine. Dieu tout puissant… j’étais en train de chanter gaiement du…Carlos (je le dis tout bas j’espère que personne n’a entendu…). Misère. La honte. Un fou rire jaillit de ma gorge quand je réalisai à quel point j’avais touché le fond. Dans un effort désespéré pour me débarrasser de ce chant impie, qu’est-ce qui est arrivé à la place ?... « Elle voulait revoir sa Normandiiie ». Aargh…reprogramme-toi cerveau malade « étoile des neeeiges ». Voilà voilà. Avec toute la culture musicale que je suis censée avoir accumulée au cours de ces (nombreuses) années, alors que selon Spotify, la dernière fois que j’ai voulu créer une playlist j’en étais à ma 88ème, on en est là les gars.
Et puis soudain, quand j’ai eu fini de rire bêtement, mes ravioli cuits et mangés depuis longtemps, cette évidence s’est imposée à moi. Le mois de novembre se termine. La semaine prochaine on est en décembre et il n’y a pas encore eu de newsletter de novembre… Mazette ! Peut-être qu’il serait temps de s’y mettre !
Me voici donc, en catastrophe, comme il se doit, en train de rédiger cette newsletter à l’arrache mais de tout mon cœur. Mais je suis là ! Même si je fais de la merde, je vous la partage joyeusement !
Quoi de neuf donc ? Eh bien je suis en train de terminer ce mois de Nanowrimo (ce défi de timbrés qui consiste à vouloir écrire 50000 mots au cours du mois de novembre). Bien entendu je n’aurai pas écrit 50000 mots d’ici décembre, faut pas rêver, mais je suis plutôt contente de moi. Je savais que je n’y arriverais pas, je me connais, je suis lente et je le sais. Et ce parcours fut semé d’embuches et de péripéties tel que l’abandon en cours de route de ma binôme d’écriture (que je ne nommerai pas afin de lui éviter les jets de pierres) qui m’a fichu un coup au moral il faut bien le dire (et la faire culpabiliser). Mais j’ai écrit tous les jours, et mine de rien j’ai gagné des badges hein ! Bon j’aurais bien aimé faire au moins 25000. C’est encore possible mais ça va être short. Il faut que je fasse 20000. Minimum. Obligée. Sinon je vais me détester (déjà que je chante du Carlos et maintenant ça…) et je vais être condamnée à manger du chocolat en pleurant. Ce serait trop triste je ne peux pas me faire ça… Là par exemple, je suis en train de rédiger cette newsletter, ça compte ? (quelle crevarde…) J’ai fait genre 500 mots jusqu’à présent eh eh… Et rédiger un chèque, ça fait combien de mots déjà ? Ouais parce que j’ai un proprio sangsue qui trouve toujours des bonnes idées pour me soutirer plus d’argent (il fallait que je le diiise)… Bref.
Donc, je fais le Nanowrimo, avec ce qui pourrait bien être…mon premier roman ? Ou en tout cas un premier jet, brouillon de chez brouillon ne nous emballons pas. Mais l’idée fait son chemin que possiblement, peut-être, un jour, quand je m’autoriserai à le faire, je publierai un livre. Genre un vrai livre de moi. Avec plein de pages remplies de mots qui font une histoire. Ça pourrait arriver…
À part ça, je continue la danse. Je me demandais ce que ça allait m’apporter le fait d’apprendre à guider. J’étais partie du principe que ça allait me donner la confiance. Pour l’instant c’est pas ça. Mais j’ai compris quel est l’enseignement à en tirer dans l’immédiat : l’humilité. Parce que clairement là je sors carrément de ma zone de confort. Et c’est bien ! Mais pour l’instant, ben…inconfortable. Normal… Et je fais la connaissance de chouettes personnes ! Rien que pour ça, ça vaut le coup. Vraiment il y a une belle énergie qui se dégage de ce petit groupe et ça fait du bien. Apprenez à danser, je vous le conseille ! C’est bon pour plein de choses dans la vie. Tu veux lâcher-prise ? Apprends à danser. Tu veux gagner en confiance ? Apprends à danser. T’as trop la confiance ? Apprends à danser…
Ainsi s’achève cette merveilleuse et improbable newsletter de novembre. J’espère qu’à défaut de te faire rêver, cher lecteur audacieux, elle t’aura au moins fait sourire, un peu, dans ce quotidien triste et morne de novembre. À bientôt pour de nouvelles aventures… Et moi je retourne à mon Nanowrimo.
Tschuss !