Onirisme

Elle s’élance, souple et gracieuse. Des plumes blanches dansent avec les particules de poussière dans la pièce inondée de rayons chauds. La danseuse emporte avec elle des volants de tissu aussi fins et légers que des ailes de papillon. Dans ce temps suspendu, elle est Une. L’Univers est en elle. Elle est tristesse et mélancolie, joie et fureur. De grosses larmes de diamant jaillissent de ses yeux et explosent en plein vol.

(silence)

Vous : “Danse!”
Nous : “Danse!”

Ecran bleu.

Il court dans les escaliers. Des escaliers sans fin qu’il monte. Les talons claquent. Clac, clac, clac, clac,... Des raies de lumière fusent de toutes parts. Toutes les fenêtres se ressemblent comme des miroirs. Du bleu, des rayons de soleil. Ça tangue. Peut-être un bâteau.
Il la porte sur son dos. Monter toujours plus haut. Le souffle court, arrêter la course.
Il attrape ma main.
Sa chaleur irradie mon corps.
Les portes s’ouvrent.
Je suis là.
J’ouvre les yeux.